Titre

Spring Meadow

Auteur Uwe Rosenberg  
Éditeurs Act in Games  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur

Blackrock Games  Cliquez pour accéder au
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Edition Spielwiese  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2019
Joueurs 2 à 4
Public enfants, ados, adultes
Durée 30 min
Caractéristique pentominos et polyformes
Mécanismes combinatoire, maîtrise
Thèmes animaux, animaux sauvages
Emplacement étagères du rayon S
Règle du jeu
Ressources


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Jedisjeux


Le jeu sur
Tric Trac


Le jeu sur
Vin d’jeu
                 

Lorsqu'un film rencontre le succès au cinéma, il n'est pas rare que les producteurs envisagent une suite. Hélas, celle-ci est le plus souvent décevante.

Après la succès de Patchwork, Uwe Rosenberg et Edition Spielwiese ont lancé une trilogie basée sur les pentominos et polyformes : la « Puzzle Trilogy ». Le premier opus, Cottage Garden, nous avait un peu déçus. Le second, Indian Summer, était bien plus intéressant. Mais le troisième, Spring Meadow, nous ravit ! Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Réclamons une tétralogie !

En disposant habilement des pièces sur leurs tableaux individuels, les joueurs rivalisent pour marquer le meilleur score lorsqu'un décompte est déclenché. Les trous de marmotte doivent rester visibles, en disposant convenablement une pièce trouée. mais il est possible de les recouvrir en payant une pénalité. De plus, en regroupant habilement plusieurs trous, on bénéficie de la pose de petites pièces qui viennent combler des espaces difficiles à remplir autrement.

Lors d'un décompte, chaque ligne complète en partant du bas rapporte 10 points. Chaque case de la première ligne incomplète rapporte un point, ainsi que chaque trou de marmotte visible dans le trou d'une pièce. Le joueur qui déclenche le décompte marque 2 points supplémentaire pour compenser le fait qu'il n'a pas encore pu poser de pièce à son tour de jeu. Gagner un décompte donne un jeton de manche. Deux manches gagnées et c'est la victoire.

Toute la subtilité du jeu vient du choix, dans un grand tableau commun, des pièces que l'on va poser ensuite sur son tableau individuel. Un joueur chevronné peut tenter de prévoir plusieurs coups à l'avance les pièces qu'il prendra par la suite. En fait, si l'on choisit la variante où la réserve des futures pièces est visible à l'avance, il n'y a aucun hasard. Mais il n'est pas pour autant facile de déterminer quelles pièces prendront les adversaires et quelles pièces ils nous laisseront.

Il peut être tactiquement intéressant de ne pas gagner la première manche en disposant des pièces qui n'intégreront que plus tard les lignes de de notre tableau. Mais attention à ne pas se faire déborder !

À deux joueurs, Spring Meadow est un jeu combinatoire. Il le reste à quatre joueurs, à condition de jouer en équipe (il faut alors gagner 3 manches). À trois joueurs, le jeu souffre d'un léger déséquilibre puisque le troisième joueur n'a potentiellement pas accès à toutes les pièces du tableau central : il ne peut accéder qu'aux diagonales, à la colonne centrale et à la ligne centrale alors que les deux autres joueurs peuvent accéder aux 25 cases du tableau.

Avec Spring Meadow, Uwe Rosenberg décroche son cinquième coup de cœur dans la collection de l'Escale à jeux.

Bibliographie

  • Plato n° 120 Afficher le sommaire
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François Haffner
Paul Lequesne
16 juin 2019